La sangsue du Maroc est en passe de se faire écraser. La guerre à la corruption a été déclarée et, cette fois-ci, c’est le grand assaut. L’Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC) verra bientôt le jour, mais les modalités de création de cet
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La sangsue du Maroc est en passe de se faire écraser. La guerre à la corruption a été déclarée et, cette fois-ci, c’est le grand assaut. L’Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC) verra bientôt le jour, mais les modalités de création de cet
Transparency Maroc (TM), l’ONG instigatrice de tout ce branle-bas, descend littéralement les dispositions de l’IPCP. «Ce texte ne répond pas aux conditions minimales d’une véritable lutte contre la corruption» proteste Azzeddine Akesbi, Secrétaire Général de TM. Ainsi, plusieurs failles ont été relevées par l’ONG, tant au niveau de la forme (il s’agit d’un décret et non d’une loi) que du contenu : manque d’indépendance, manque d’expertise des membres de l’instance…«On ne peut pas dire que l’instance donne l’exemple en matière de transparence, de reddition des comptes et de responsabilité», critique TM.
En effet, l’ICPC «n’a aucun pouvoir d’investigation et ne peut ni déclencher les poursuites, ni porter les problèmes devant ses instances et encore moins sur la place publique, sans y être autorisée par le Premier ministre». Autrement dit, le texte est à repenser entièrement étant donné que ses dispositions plutôt limitées ne seront pas d’un grand secours dans la lutte effective contre la corruption. Il ne faudrait pas créer une telle instance dans le seul but d’être conforme aux engagements pris lors de la signature de la convention des Nations Unies relative à la lutte contre la corruption, en 2003. D’ailleurs, pour la ratification, le Maroc traîne toujours des pieds…
Quoi qu’il en soit, le pays est dans une situation pour le moins fâcheuse : l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) gonfle année après année pour placer le Maroc dans une honorable 78ème position. Certaines personnes, toujours estomaquées, mettent en doute la fiabilité des résultats, arguant que la méthode de l’IPC n’est pas très rigoureuse, ou encore que le nombre de pays sondés n’est pas fixe…Cela est vrai, d’un certain côté, mais il ne faut tout de même pas se voiler la face. N’importe quel Marocain vous dira le plus naturellement du monde qu’il a graissé la patte pour avoir un simple papier administratif ou pour accéder aux soins dans un hôpital…
Le plus dangereux est que la corruption fait tellement partie du quotidien des Marocains qu’elle est perçue par bon nombre d’entre eux comme quelque chose de tout à fait normal, pour ainsi dire de légitime. Pauvreté et ignorance d’un côté, avidité et rapacité de l’autre ; faiblesse du sentiment patriotique pour tous ! Il sera très difficile de venir à bout de cette gangrène, mais comme tout mal qu’il faut détruire à la racine, la solution se base sur les générations futures : apprendre aux enfants à reconnaître leurs droits de leurs devoirs.
En effet, l’ICPC «n’a aucun pouvoir d’investigation et ne peut ni déclencher les poursuites, ni porter les problèmes devant ses instances et encore moins sur la place publique, sans y être autorisée par le Premier ministre». Autrement dit, le texte est à repenser entièrement étant donné que ses dispositions plutôt limitées ne seront pas d’un grand secours dans la lutte effective contre la corruption. Il ne faudrait pas créer une telle instance dans le seul but d’être conforme aux engagements pris lors de la signature de la convention des Nations Unies relative à la lutte contre la corruption, en 2003. D’ailleurs, pour la ratification, le Maroc traîne toujours des pieds…
Quoi qu’il en soit, le pays est dans une situation pour le moins fâcheuse : l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) gonfle année après année pour placer le Maroc dans une honorable 78ème position. Certaines personnes, toujours estomaquées, mettent en doute la fiabilité des résultats, arguant que la méthode de l’IPC n’est pas très rigoureuse, ou encore que le nombre de pays sondés n’est pas fixe…Cela est vrai, d’un certain côté, mais il ne faut tout de même pas se voiler la face. N’importe quel Marocain vous dira le plus naturellement du monde qu’il a graissé la patte pour avoir un simple papier administratif ou pour accéder aux soins dans un hôpital…
Le plus dangereux est que la corruption fait tellement partie du quotidien des Marocains qu’elle est perçue par bon nombre d’entre eux comme quelque chose de tout à fait normal, pour ainsi dire de légitime. Pauvreté et ignorance d’un côté, avidité et rapacité de l’autre ; faiblesse du sentiment patriotique pour tous ! Il sera très difficile de venir à bout de cette gangrène, mais comme tout mal qu’il faut détruire à la racine, la solution se base sur les générations futures : apprendre aux enfants à reconnaître leurs droits de leurs devoirs.
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